" Les corsaires américains remportèrent la guerre de 1812, capturant des centaines de navires britanniques et gagnant un profit considérable. "
En savoir plus :
Durant les guerres napoléoniennes et celle de 1812, les corsaires furent extrêmement actifs et combattirent sous tous les drapeaux pour la fortune de leur nation et la leur...
Tout capitaine peut recruter et affréter un navire pour devenir corsaire et participer à la guerre de course dès le moment où il possède une lettre de marque. La lettre de marque est un document émis par le souverain ou le gouvernement d'une nation qui autorise le capitaine à attaquer tout navire battant pavillon ennemi, de s'emparer de sa cargaison et de son équipage ainsi que du navire ; mais en échange il devait déclarer ses prises. Certains corsaires sont devenus riches par le biais de ce système mais beaucoup finirent dans les prisons de leurs ennemis. Le statut de corsaire leur accordait de bénéficier du statut de prisonnier de guerre en cas de capture. Certains navires corsaires étaient officiellement admis dans la marine de guerre américaine le temps de la guerre.
La guerre se déroula sur trois théâtres d’opérations : l’océan Atlantique, la région des Grands Lacs et les États du Sud. Au début de la guerre, les États-Unis tentèrent d’envahir les colonies britanniques nord-américaines, mais furent repoussés (prise de Détroit, bataille de Queenston Heights).
Puis, la Royal Navy fit le blocus de la côte Est, ce qui affaiblit l’économie américaine en raison de la réduction drastique des exportations agricoles américaines (même si le blocus favorisa l’émergence de l’industrie locale). Leur domination des mers permit aux Britanniques de mener des raids côtiers et d’incendier Washington en août 1814. En revanche, les batailles navales sur les Grands Lacs tournèrent à l’avantage des États-Unis.
Bien que les Britanniques aient eu le dessus dans la plupart des engagements, la grande majorité des batailles font partie du mythe américain, en particulier la bataille de La Nouvelle-Orléans au cours de laquelle le général Andrew Jackson infligea aux Britanniques l’une des plus sévères défaites de leur histoire, fortement médiatisée par les lobbys qui le soutenaient.
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Durant les guerres napoléoniennes et celle de 1812, les corsaires furent extrêmement actifs et combattirent sous tous les drapeaux pour la fortune de leur nation et la leur...
Tout capitaine peut recruter et affréter un navire pour devenir corsaire et participer à la guerre de course dès le moment où il possède une lettre de marque. La lettre de marque est un document émis par le souverain ou le gouvernement d'une nation qui autorise le capitaine à attaquer tout navire battant pavillon ennemi, de s'emparer de sa cargaison et de son équipage ainsi que du navire ; mais en échange il devait déclarer ses prises. Certains corsaires sont devenus riches par le biais de ce système mais beaucoup finirent dans les prisons de leurs ennemis. Le statut de corsaire leur accordait de bénéficier du statut de prisonnier de guerre en cas de capture. Certains navires corsaires étaient officiellement admis dans la marine de guerre américaine le temps de la guerre.
La guerre se déroula sur trois théâtres d’opérations : l’océan Atlantique, la région des Grands Lacs et les États du Sud. Au début de la guerre, les États-Unis tentèrent d’envahir les colonies britanniques nord-américaines, mais furent repoussés (prise de Détroit, bataille de Queenston Heights).
Puis, la Royal Navy fit le blocus de la côte Est, ce qui affaiblit l’économie américaine en raison de la réduction drastique des exportations agricoles américaines (même si le blocus favorisa l’émergence de l’industrie locale). Leur domination des mers permit aux Britanniques de mener des raids côtiers et d’incendier Washington en août 1814. En revanche, les batailles navales sur les Grands Lacs tournèrent à l’avantage des États-Unis.
Bien que les Britanniques aient eu le dessus dans la plupart des engagements, la grande majorité des batailles font partie du mythe américain, en particulier la bataille de La Nouvelle-Orléans au cours de laquelle le général Andrew Jackson infligea aux Britanniques l’une des plus sévères défaites de leur histoire, fortement médiatisée par les lobbys qui le soutenaient.